Ispahan, une ville du centre de l’Iran, connaît une cote de popularité aux yeux des voyageurs internationaux, attirés par son architecture persane. Face à elle, Téhéran ne démérite point, car il y a plein de jolies choses à y voir, à commencer par le musée national d’Iran. C’est un musée archéologique et historique, situé en plein cœur de la capitale et inauguré en 1937. Il porte la signature d’un architecte français appelé André Godard. Le musée comprend deux bâtiments. Le premier plongera les estivants dans la Perse avant l’ère islamique. Il comprend trois salles contenant des vestiges archéologiques datant du Paléolithique supérieur, du Néolithique ainsi que l’âge de bronze et du fer. Le deuxième bâtiment est dédié à la période post-islamique. Ouvert en 1996, il compte trois étages. Les férus d’art y contempleront de nombreuses pièces de poteries. Ils y trouveront également des textes, des textiles, des œuvres d’art, des astrolabes et des calligraphies issues des 1 400 ans de l’histoire de l’Islam en Iran.
Le grand bazar de Téhéran et son atmosphère magique
Le grand bazar de Téhéran est plus qu’un simple marché, c’est un vrai supermarché. Près de 300 000 personnes y travaillent, 600 000 autres y circulent. Les marchands de tapis occupent une cinquantaine de ruelles, avec 50 boutiques chacune. Pour acheter la carpette tant convoitée, les intéressés se rapprocheront des tapissiers. Les amateurs de photographie, eux, feront de beaux clichés de cet emblème artisanal du pays durant leurs séjours en Iran. Mis à part cela, le bazar ressemble à une caverne d’Ali Baba, mais en règle générale, une allée est réservée à un métier. En arpentant les dédales d’allées, les voyageurs tomberont sur des commerçants qui, heureusement, sont regroupés par activité. À leur grande surprise, les acheteurs découvriront un amalgame de marchandises : poissons séchés, légumes, fruits secs (dattes, pistaches, amandes…), joaillerie, épices, fer-blanc, sous-vêtements, tissus, téléphones, produits d’artisanat, appareils électroménagers, pneus… Bref, des objets qui pourraient constituer d’excellents cadeaux à ramener aux amis et à la famille, en souvenir d’une virée en Iran.
La tour Azadi, le must-do d’un circuit en Iran
Il est impensable d’avoir séjourné au Téhéran sans passer par la tour Azadi qui se trouve aux portes de la ville, sur une grande place arborée et dans un écrin de verdure. Inaugurée le 16 octobre 1971, la tour marque les 2 500 ans de l’Empire perse. Pour certains, l’endroit dégage une sorte de pureté, mais les touristes viennent y admirer l’élégance de la structure de ce monument emblématique et les lignes qui marient savamment deux styles architecturaux différents : islamiques et sassanides. Haute de 45 m, la tour de la liberté repose sur deux vastes pieds. Elle étonne les visiteurs par le blanc des plaques de marbres d’Ispahan dont elle est recouverte. Par ailleurs, l’entrée de la tour, située sous la voûte principale, mène au musée Azadi. Ce dernier abrite une copie du cylindre de Cyrus, l’original étant mis en sécurité au British Museum.